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La jeune femme et la mer Relié – Illustré, 29 octobre 2021
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- Nombre de pages de l'édition imprimée116 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurDargaud
- Date de publication29 octobre 2021
- Dimensions23.5 x 2 x 30 cm
- ISBN-102205089692
- ISBN-13978-2205089691
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Description de l'éditeur
« J’aimerais peindre la nature. »
Pour la dessinatrice, qui a décidé de s’éloigner d’espaces et de motifs qu’elle connaît trop bien, ce désir affiché a des allures de serment. Mais dès ses premiers pas au Japon, elle est confrontée aux mystères d’une langue, d’une culture et d’un art qu’il est difficile d’appréhender. Arpenter les alentours de la résidence d’artistes qui l’accueille ressemble à une traversée du miroir. De l’autre côté, tout est à la fois étrange et familier. Un tanuki (esprit de la forêt aux allures de chien viverrin) facétieux et sans complexe l’aide à décrypter les signes qui lui échappent. Un peintre en panne d’inspiration lui ouvre le chemin. Une jeune femme, Nami, tenancière d’une auberge thermale, capable de pénétrer les secrets des éléments, lui ouvre le regard. Au gré de rencontres réelles et fantasmées, la dessinatrice entrevoit l’ineffable intimité entre un pays et une nature muse et furie, qui tour à tour protège et détruit.
L’autrice s’est rendue plusieurs fois au Japon, en résidence à la Villa Kujoyama à Kyoto, puis sur l’île d’Iki, en 2018 et 2019. Elle y a puisé les images d’un monde flottant mais aussi les détails d’un tableau dévasté par les catastrophes naturelles et climatiques, d’une réalité où se côtoient les temples et les murs anti-tsunami.
Dans le sillage de la poésie de Sosêki, dont le roman Oreiller d’herbes constitue une source d’inspiration, le cheminement de la dessinatrice est essentiellement esthétique. Si son humour est toujours aussi saillant, sa plume s’affine et emprunte aux grands maîtres de l’estampe. Le Japon qu’elle dessine est celui d’hier et d’aujourd’hui, celui d’Hokusai et de Miyazaki, fait de terre qui gronde et d’eaux réfléchissant les êtres avant de les emporter – finalement, celui d’un paysage ô combien vivant.
Conte philosophique, La Jeune Femme et la Mer raconte un territoire qui n’est rien de moins qu’un échantillon de la terre que nous habitons tous, et rappelle que notre vie dépend de notre capacité à entrer en résonance avec la nature.
Catherine Meurisse
Catherine Meurisse est née en 1980. Après un cursus de lettres modernes, elle fait ses études à l’école Estienne puis à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs à Paris. Dessinatrice, autrice, caricaturiste, reporter et illustratrice d’albums pour la jeunesse, Catherine Meurisse est une artiste prolixe. Aiguisant son regard et son trait pendant quinze ans dans de nombreux titres de presse (Le Monde, Libération, Les Échos, L’Obs…) et plus particulièrement à Charlie Hebdo, elle réalise des bandes dessinées où l’esprit de sérieux n’a pas sa place. Après Mes Hommes de lettres, Le Pont des arts (Sarbacane), Moderne Olympia (Futuropolis) et Drôles de femmes (Dargaud, avec Julie Birmant), elle publie en 2016 La Légèreté, récit bouleversant de son retour à la vie, au dessin et à la mémoire, après l’attentat contre Charlie Hebdo auquel elle a échappé.
Après l’effronté Scènes de la vie hormonale paraît Les Grands Espaces (Dargaud), évocation de son enfance à la campagne, où se mêlent souvenirs savoureux et conscience esthétique et politique du paysage rural. En 2019, elle publie Delacroix, adaptation graphique toute personnelle des mémoires d’Alexandre Dumas, grand ami du peintre Eugène Delacroix. Son nouvel album, La Jeune Femme et la Mer interroge la place de l’Homme dans la nature et le recours à l’art pour saisir les paysages qui disparaissent. En 2020, année où une grande rétrospective lui est consacrée à la BPI du Centre Pompidou, Catherine Meurisse devient la première autrice de BD membre de l’Académie des beaux-arts.
Description du produit
à propos de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : Dargaud; Illustrated édition (29 octobre 2021)
- Langue : Français
- Relié : 116 pages
- ISBN-10 : 2205089692
- ISBN-13 : 978-2205089691
- Dimensions : 23.5 x 2 x 30 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : #68,070 dans Livres (Top 100 dans Livres)
- #4,842 dans Bandes dessinées et romans illustrés
- Commentaires client :
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Commenté en France le 12 juin 2023
Comme tout le monde, j'ai entendu parler de Catherine Meurisse lors des attentats de Charlie Hebdo. Mais c'est une des émissions littéraires que je regarde qui m'a donné envie de me plonger dans son album. Le Japon est un pays fascinant que je n'aurai sans doute jamais l'occasion de voir de mes propres yeux.
Si l'ouvrage s'ouvre sur une pleine planche verdoyante présentant une forêt touffue, on suit bientôt de petits personnages qui tranchent sur ce décor féerique. Autant le dire tout de suite : ils sont affreux. J'imagine que la visiteuse n'est autre que l'artiste elle-même. Eh bien, elle ne se rend vraiment pas justice. Au cours de ses pérégrinations elle croisera d'autres gens tout aussi laids : un peintre, qui rêve de réaliser un portrait de femme idéale sans y arriver, et qui se console en composant des haïkus, une grand-mère à moitié sourde, dont les réparties font penser à celles du professeur Tournesol, ou quelques paysans et habitants.
En revanche, les vignettes et planches dédiées à la nature sont somptueuses.
Le premier être que croise notre voyageuse est un tanuki. C'est, dans la réalité, un chien viverrin (animal à fourrure qui ressemble à un raton laveur), mais appartient aussi à la mythologie du pays où il symbolise bonheur et prospérité. Il lui offre quelques uns de ses poils avec lesquels il lui fabrique un pinceau. Dès ce moment, il apparaîtra et disparaîtra comme par enchantement, menant la jeune femme dans un univers entre rêve et réalité. On lui raconte des légendes souvent tristes, comme celle de la « Belle de Nagara », ou effrayantes, comme le poisson chat géant qui provoque séismes et tsunamis. Elle se perd sans arrêt, croise des récoltes qui ont l'air de monstres terrifiants ou un mur de protection qui ronfle et gondole.
Et pourtant, elle n'arrive pas à peindre, la nature est trop grandiose pour tenir dans un petit carnet. On suppose qu'elle s'y mettra à son retour chez elle, privilégiant la magie du souvenir.
Au fil de ses promenades, elle cueille ou reçoit des fleurs qu'elle fait sécher entre les feuilles de son cahier.
J'ai beaucoup aimé cette errance dans un entre deux, la banalité du réel : l'héroïne a souvent mal aux genoux, car, dans ce pays, on n'est pas assis dans un divan moelleux, mais accroupi sur un plancher bien dur, et la fantasmagorie onirique : la demoiselle Nami, en kimono traditionnel, joue du shamisen et a le don de prédire les typhons.
Les couleurs sont chatoyantes et il y a de magnifiques hommages à Hokusai.