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Le Corbusier, un fascisme français Broché – 8 avril 2015
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En ces temps-là, dans les années 1920 et 1930, certains étaient attirés par le fascisme, et Le Corbusier était de ceux-là. Les fascistes voulaient construire un monde régénéré, viril, machiniste, hiérarchisé et autoritaire. L'architecte, lui, imaginait des villes ultramodernes, au garde-à-vous, standardisées, taylorisées. Des fourmilières à l'esthétique austère et hautaine au service d'une nouvelle civilisation du travail. Ils étaient faits pour s'entendre. Le Corbusier a publié ses théories dans des revues violemment opposées à la démocratie, s'est lié avec les idéologues les plus douteux, a approuvé des textes abjects et en a écrit quelques-uns. Il a soutenu le régime pétainiste avant de terminer son parcours, couvert de gloire, dans la France de l'après-guerre, sans jamais être inquiété.
Pourquoi ce personnage aux rêves totalitaires, au cynisme en béton armé, reste-t-il considéré comme le plus grand architecte du XXe siècle ? Comment la France, cet étrange pays, a-t-elle pu en faire un héros national ? Voilà ce que ce livre tente de comprendre. Car l'aventure de Le Corbusier est aussi l'histoire, effrayante mais bien réelle, d'un fascisme à la française.
- ISBN-102226316507
- ISBN-13978-2226316509
- ÉditeurAlbin Michel
- Date de publication8 avril 2015
- LangueFrançais
- Dimensions14.5 x 2.3 x 22.5 cm
- Nombre de pages de l'édition imprimée288 pages
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : Albin Michel (8 avril 2015)
- Langue : Français
- Broché : 288 pages
- ISBN-10 : 2226316507
- ISBN-13 : 978-2226316509
- Poids de l'article : 400 g
- Dimensions : 14.5 x 2.3 x 22.5 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 311 350 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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- Avis laissé en France le 24 avril 2015Je m'étais toujours interrogé pourquoi je n'aimais pas les architectures de Le Corbusier. Ses cités radieuses n'avaient de radieuses que le nom, les habitants y vivaient mal et les abandonnaient. Je trouvais son architecture raide, abrupte. Xavier de Jarcy m'a fait découvrir une facette inconnue de Le Corbusier. Le travail est largement documenté et ne peut être mis en doute. Il pose l'éternelle question de l'art et l'artiste. Et l'artiste explique l'œuvre. De Jarcy contribue à cela.
- Avis laissé en France le 14 juin 2024Pas convaincu de ce contenu, ce n’est pas un bon achat
- Avis laissé en France le 13 juin 2015La polémique sur Le Corbusier fasciste se poursuit- cet ouvrage en est la preuve - en continuation des proses pamphlétaires suisses et françaises des années '30 ( Senger, Mauclair), remuant ainsi le bâton dans la fourmilière...
La culture nationaliste et ses hebdomadaires zurichois ou parisiens se réjouissent à leur manière des excursions vichyssoises du Corbu, et préfèrent ainsi le demi-verre vide au demi-verre plein. Le tableau brossé par l'auteur, du développement du fascisme et France et en Europe paraît sérieux et bien documenté, mais on constate que Le Corbusier a peut-être fréquenté des gens peu recommandables - mais qui détenaient le pouvoir, donc la décision - , mais somme tout a été bien éloigné de ceux-ci, poursuivant sa "recherche patiente", autant des théories architecturales, que des mandats de projets et des réalisations.
- Avis laissé en France le 8 janvier 2017Vraiment médiocre. Faire du buzz à l'occasion de l'expo au centre pompidou et de la candidature UNESCO ... mais peu de fond et une déclaration à charge qui n'a intérêt que de montrer les aspects nauséabonds des années en question (nous en avons actuellement qui sont pas mal non plus, cela dit). Les errements politiques, les opinions ou les opportunismes de Le Corbusier - malheureusement fréquents à son époque - n'ont pas grand chose à voir avec la nature de son oeuvre extraordinaire, qu'on l'aime ou qu'on la déteste.
- Avis laissé en France le 20 mai 2015Ce livre devrait s'intituler "Les amitiés dangereuses du Corbusier". L'étude approfondit en effet le climat culturel très particulier où Corbusier a fait son évolution, mais il me semble qu'il en tire des conclusions hâtives, en construisant des liens improbables, afin de démontrer la thèse du fascisme du Corbusier. L'auteur ne fait aucun effort pour comprendre le contexte, juge les positions des différents acteurs d'un ton moraliste tout-à-fait inapproprié dans un livre d'histoire. L'auteur reconnaît lui-même que Corbusier était soupçonné de sympathies gauchistes, voire communistes, mais il ne fait aucun effort pour en rechercher la/les raisons (ce qui aurait pu très fortement compromettre son théorème incongru du fascisme de l'architecte). Le fait que Corbusier ait travaillé sous Vichy est jugé un péché impardonnable. Il est vrai qu-il s'agit là d'une page pas très exaltante dans la biographie de l'architecte. Mais tout architecte/artiste saisit l'opportunité de réaliser ses projets, indépendamment du mécénat du moment - songeons à Léonarde ou à Michel Ange.
- Avis laissé en France le 18 mai 2015Après "Céline le fasciste", "Brigitte Bardot la fasciste", "Henri Dutilleux le fascite", on a maintenant le "Corbusier le fasciste". Celle-là, il fallait la trouver !...
Certes tous les mots sont galvaudés en France aujourd'hui et sont utilisés sans connaitre leur réelle signification, mais on comprendra qu'il s'agit d'insulter une fois de plus un personnage important de l'histoire de France, et de plus un architecte de génie qui a très fortement influencé l'architecture dans le monde (et qui est toujours une référence). Le travail de déconstruction et de sape du patrimoine français continue et se développe. Détruire la mémoire de la France dans ce qu'elle a de meilleur et enterrer ce qui a participé à son rayonnement civilisationnel semble le nouveau roman national hexagonal !
- Avis laissé en France le 19 août 2020Très bien documenté et argumenté. Complète utilement le travail de Chaslin. L’analyse des fascismes de l’entre deux guerre et les versions modernistes et traditionalistes mérite un peu plus de développement.